Henry Kaiser – Guitare Shintaido

Henry Kaiser – Guitare Shintaido

Par Derk Richardson

Henry Kaiser a commencĂ© la guitare en 1971. L’annĂ©e suivante, il se rend au Japon pour la premiĂšre fois. En 1977, il se rendit de nouveau au Japon, et parmi ceux qu’il rencontra, il y avait le trompettiste d’avant-garde Toshinori Kondo, qui Ă©tait Ă©galement un praticien shintaido*.

À son retour dans la rĂ©gion de la baie de San Francisco (il est nĂ© et a grandi Ă  Oakland), Henry s’est immergĂ© dans la pratique Shintaido sous la tutelle de H.F. Ito et a assistĂ© Ă  des cours Ă  Berkeley, CA. enseignĂ© par Bela Breslau.

Par la suite, pendant de nombreuses annĂ©es, Henry a jouĂ© de la guitare lors d’évĂ©nements Shintaido. En dehors de Shintaido, en plus de spectacles dans le monde entier, Henry a enregistrĂ© des centaines de DISQUES et DE CD. MĂȘme ceux qui ne connaissaient pas sa musique devraient ĂȘtre en mesure de discerner certains parallĂšles avec Shintaido — la dissolution de l’ego ; l’insĂ©parabilitĂ© de la forme et de l’expression; le flux wakame(Henry a Ă©galement est un plongeur depuis prĂšs de 50 ans); la rĂ©activitĂ© improvisĂ©e dans les collaborations spontanĂ©es, c’est-Ă -dire kumitemusicale .

Dans cette vidĂ©o, numĂ©ro 20 de la sĂ©rie hebdomadaire de vidĂ©os solo de guitare qu’il enregistre pour la chaĂźne YouTube Cuneiform Records depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie COVIDE-19, Henry parle de sa relation musicale avec Shintaido et partage sa vidĂ©o de performance « Shintaido guitar » de 1990 Ă  Londres.

*M. Kondo est décédé en octobre 2020.


Shintaido of America – Initiative sur l’idĂ©e d’une marque

Shintaido of America – Initiative sur l’idĂ©e d’une marque

Par Connie Borden & Robert Friedman de Fearless Branding

Avez-vous dĂ©jĂ  eu du mal Ă  expliquer ce qu’est le Shintaido? Vous demandant comment vous exprimer aux autres pour qu’ils puissent venir Ă  une classe? Eh bien, vous n’ĂȘtes pas seul.

Le conseil d’administration de SOA et les membres du CNT de la SOA ont eu la mĂȘme discussion en dĂ©cembre 2019 et de nouveau en mars 2020. La plupart d’entre nous pourraient penser Ă  des discussions similaires au fil des ans Ă  Ă©tudier le Shintaido. Peut-ĂȘtre mĂȘme trop de discussions sans rĂ©sultat tangible.

Cela fait prĂšs de 45 ans que l’organisation de SOA a Ă©tĂ© cofondĂ©e par Ito Sensei et Michael Thompson Sensei. De nombreux membres ont plus de 30 ans d’études et ont assumĂ© des rĂŽles de leadership dans les domaines de l’enseignement et de l’organisation.

Alors, comme nous nous sommes demandĂ©s, « Quand est le bon moment pour explorer l’image de marque avec un consultant? »; la rĂ©ponse Ă©tait maintenant est le bon moment. Pourquoi devrions-nous attendre?

Nous nous sommes demandés, comment clairement exprimer en anglais la valeur de la pratique du Shintaido? Pouvons-nous exprimer notre amour du Shintaido afin que les autres soient intéressés à essayer un cours?

Avec ce dĂ©sir de dĂ©finir l’essence de la valeur de Shintaido et notre dĂ©sir d’élargir et d’attirer de nouveaux membres pour prĂ©server et dĂ©velopper le Shintaido, nous avons embauchĂ© Robert Friedman de Fearless Branding.

Quel est le but d’une marque? En rĂ©pondant Ă  cinq questions fondamentales, nous avons dĂ©fini QUOI dire. Nous avons dĂ©veloppĂ© deux types de messages : nouveau contenu pour le site Web de la SOA et des messages pour nos instructeurs et membres afin d’expliquer Shintaido aux personnes qui veulent en savoir plus.

Robert Friedeman a partagĂ© ses rĂ©flexions sur l’image de marque et Shintaido.

Le travail le plus important de l’image de marque est de dire Ă  vos gens qui vous ĂȘtes. La façon dont je fais l’image de marque est d’aider les intendants de la marque Ă  rĂ©pondre Ă  cinq questions:

– Qui ĂȘtes-vous?

– Que faites-vous?

– Pour qui le faites-vous?

– De quoi ont-ils besoin (et veulent)?

– Qu’est-ce qu’ils obtiennent?

Je voulais travailler avec SOA parce que mon mari, Shin Aoki, est un membre de longue date. Il a consacrĂ© une grande partie de sa vie Ă  la pratique et Ă  l’enseignement du Shintaido et Ă  la communautĂ© Shintaido. De nombreuses personnes dans la communautĂ© sont amies et partenaires de pratique depuis 30 ans ou plus. Le pĂšre de Shin, Hiroyuki Aoki, a créé Shintaido. Donc, c’est un peu comme l’entreprise familiale. Sauf que ce n’est pas une entreprise ☺.

Une chose que j’ai remarquĂ©, c’est que les praticiens Shintaido sont si fidĂšles. Une fois que quelqu’un est accro, ils ne s’arrĂȘtent jamais. Beaucoup d’amis et d’étudiants de Shin font Shintaido depuis 10, 20, 30 ans, voire plus. MAIS, Shintaido n’attire pas beaucoup de nouveaux Ă©tudiants. Pourquoi ? Il y a deux rĂ©ponses simples : 1) les praticiens de longue date, et en particulier les enseignants, ont estimĂ© qu’ils n’avaient pas un moyen clair et facile d’expliquer le Shintaido. 2) Il y a trĂšs peu de marketing en cours. Une grande partie de la raison pour laquelle il y a trĂšs peu de marketing en cours est que les enseignants Shintaido ne sont pas des commerçants et ils n’ont pas de bons outils Ă  utiliser pour les aider Ă  raconter leur histoire et articuler la valeur de Shintaido. Si Shintaido pouvait crĂ©er des outils simples et efficaces, il sera beaucoup plus facile pour les enseignants et les autres membres de SOA de faire un peu de marketing de base – qui est de trouver des gens qui pourraient ĂȘtre intĂ©ressĂ©s et de leur parler du Shintaido d’une maniĂšre intĂ©ressante, naturelle. J’ai senti que mes talents pourraient aider Shintaido Ă  faire un mouvement significatif vers l’avant pour ĂȘtre de meilleurs spĂ©cialistes du marketing et d’attirer les nouveaux Ă©tudiants qui aimeraient le Shintaido et rĂ©colter ses avantages.

Avec les conseils de Robert, quatre personnes se sont portĂ©es volontaires pour s’engager Ă  travailler pendant trois mois. Nous nous sommes rencontrĂ©s chaque semaine pendant 1,5 heure et avons terminĂ© des devoirs hebdomadaires. Lors de nos rĂ©unions facilitĂ©es, nous avons distillĂ© nos rĂ©ponses aux valeurs fondamentales essentielles. Nous avons discutĂ©, examinĂ© et discutĂ© Ă  nouveau. Un vĂ©ritable consensus a Ă©tĂ© atteint au moyen des rĂ©unions facilitĂ©es. Notre groupe reflĂ©tait la diversitĂ© du sexe, de l’ñge, de la langue maternelle et de la gĂ©ographie.

Les membres du Comité étaient :

Connie Borden, présidente de la SOA et membre du CNT soa

Lee Seaman, membre du CNT soa

David Franklin, membre du conseil d’administration de soa et membre du CNT de la SOA

HervĂ© Hofstetter, membre du conseil d’administration de SOA

Regardez cette vidĂ©o oĂč les membres parlent de leur expĂ©rience avec le projet.

À la suite de notre travail, nous avons dĂ©couvert le thĂšme suivant et ce qu’il implique.

Shintaido – Ouverture à la vie

  1. Shintaido est une pratique de mouvements corporels qui offre un chemin pour nous dĂ©couvrir, se connecter avec la communautĂ©, et explorer la nature et l’univers d’une maniĂšre physique.

Nous croyons que lorsque nous ouvrons notre corps, nous nous ouvrons Ă  la vie.

  1. Le mouvement Shintaido comporte deux Ă©lĂ©ments principaux : l’ouverture et la coupe.

Lorsque nous ouvrons notre corps, nous pouvons recevoir et communiquer avec les autres. Mais cela nous rend aussi vulnérables.

Lorsque nous utilisons des mouvements de coupe, notre intention n’est pas de vaincre notre adversaire, mais d’aider les gens avec qui nous nous entraĂźnons Ă  couper ce qui ne sert plus. L’un des principaux objectifs de Shintaido est de construire une communautĂ© diversifiĂ©e et de crĂ©er une communautĂ© avec les autres. Nous ne pouvons pas le faire un seul. En Shintaido, tu m’aides Ă  grandir.

  1. Les disciplines shintaido combinent l’entraĂźnement physique, la crĂ©ativitĂ© et le mouvement mĂ©ditatif.

Les classes de Shintaido, appelées keiko, comprennent le travail solo, la pratique de groupe et les exercices de partenaire. Nous utilisons la voix ainsi que notre corps.

  1. Nous aimons Shintaido parce que c’est une pratique physique qui offre une connexion spirituelle, pratiquĂ©e en communautĂ©. Il offre un chemin vers un plus grand bien-ĂȘtre, un lien profond avec soi-mĂȘme et les autres et une aventure qui est Ă  la fois physique et interne.

Nous travaillons sur de nouveaux contenus pour notre page d’accueil SOA. Robert Kedoin, en collaboration avec Robert Friedman, dĂ©veloppe la nouvelle page

En outre, nous envisageons de crĂ©er un nouveau logo. Si nous dĂ©cidons d’aller de l’avant, nous vous demanderons vos commentaires. Utilisons nos talents crĂ©atifs!

Le processus de mise en Ɠuvre de notre marque Shintaido – Ouverture à la vie se poursuivra. S’il vous plaüt essayer certains des messages. Inspirent-ils les autres à essayer un cours? S’il vous plaüt partager vos commentaires.

Nous sommes une communautĂ© de chercheurs. J’espĂšre que cet article peut vous donner une chance d’examiner plus en profondeur dans votre pratique de Shintaido.


Kangeiko du Pacific Shintaido et vidéos Avancés

Kangeiko du Pacific Shintaido et vidéos Avancés

Par Jim Sterling

AprĂšs de nombreuses heures de tournage et de montage, nous sommes heureux d’offrir une sĂ©rie de 12 vidĂ©os montrant certains des mouvements pratiquĂ©s pendant Pacific Shintaido Kangeiko et l’atelier avancĂ© du ComitĂ© Technique National en Janvier 2020. Un grand merci Ă  Mike Sheets qui a tournĂ© plus de 20 heures de vidĂ©os et Sarah Baker qui a contribuĂ© de sa vaste expertise en montage.

Voici un lien vers les vidéos sur la chaßne YouTube SOA

Les vidĂ©os parlent d’eux-mĂȘmes, mais briĂšvement, ils comprennent des images de Kangeiko montrant divers arrangements de Kyukajo et Tenshingoso. En outre, il y a un examen en profondeur de Taimyo et Flower Walking (si une fleur marchait) parmi d’autres mouvements familiers.

L’Atelier AvancĂ© s’est concentrĂ© sur Jissen Kumitachi et met en vedette Chudan no Kata et Okuden no Kata. Ce sont les seules vidĂ©os disponibles de ces deux hauts niveaux kata et sont des aspects importants de notre programme Shintaido Kenjutsu. De merveilleux exemples Ă  des fins d’examen et d’étude. Ne manquez pas la version lame nue de Diamond Eight Kata !

Pour une description dĂ©taillĂ©e du programme Kangeiko, veuillez lire l’article magnifiquement Ă©crit de Derk Richardson des archives body dialogue de SOA.

« Redécouvrir Kyukajo: Pacific Shintaido Kangeiko 2020 »

Merci beaucoup Ito Sensei et tous les Ă©tudiants qui Ă©taient prĂȘts Ă  donner leur temps et leur Ă©nergie pendant l’enregistrement.

Ce sont les premiĂšres vidĂ©os Ă  ĂȘtre publiĂ©s sur notre nouvelle chaĂźne YouTube SOA amĂ©liorĂ©e. Restez Ă  l’écoute pour en savoir plus en 2020–2021.


Shintaido en Temps de Covid : Traverser Temps et Espace

Par Sandra Bengtsson

En Ă©coutant une Ă©mission Ă  la radio sur un vaccin pour Covide 19, j’ai entendu la dĂ©claration suivante: « Nous ne pouvons pas utiliser les techniques dĂ©passĂ©es de Janvier 2020 pour dĂ©velopper ce vaccin ». Janvier 2020, dĂ©passĂ© – vraiment! Mais si nous regardons la vie maintenant par rapport Ă  alors c’est un euphĂ©misme.

La derniĂšre classe de Shintaido que j’ai assistĂ© en personne Ă©tait le 8 Mars, notre dimanche habituel Ă  l’AcadĂ©mie Marin, juste au nord de San Francisco. C’était notre cours hebdomadaire rĂ©gulier que Robert Gaston, Connie Borden et moi avons co-enseignĂ© pendant plusieurs annĂ©es. Le programme varie, mais nous nous Ă©tions concentrĂ©s sur Shintaido Kenjutsu et Jissen-Kumitachi. Par habitude, aprĂšs keiko nous sommes allĂ©s manger, et au milieu de l’agitation du brunch, nous avons parlĂ© du virus et de ce que nous en savions. Connie, en tant que professionnel de la santĂ©, nous a donnĂ© une mise Ă  jour sur les virus en gĂ©nĂ©ral et nous avons tous discutĂ© de nos pensĂ©es, sentiments et prĂ©occupations.

Le 16mars,la rĂ©gion de la baie a Ă©tĂ© placĂ©e sous l’ordre d’un confinement. Mon mari, ma fille, Rob & Sally Gaston et moi avons partagĂ© notre maison trĂšs confortable pendant 10 semaines, sortant seulement pour acheter des courses ou faire des promenades.

Rob avait participĂ© au Taimyo keiko de Pierre Quettier Ă  distance, mais vu que c’était au milieu de ma journĂ©e de travail de bureau, je ne pouvais pas y prendre part. À la maison, je pouvais et je l’ai fait. C’était une bouĂ©e de sauvetage. Bien que je n’ai jamais Ă©tĂ© attirĂ© par Taimyo – cette approche, en ce moment, Ă©tait parfaite. Peu avant 14 heures, une alarme se dĂ©clenchait sur le tĂ©lĂ©phone de Rob – c’était comme un appel Ă  la priĂšre. Je mettais de cĂŽtĂ© mon travail et je m’intĂ©ressais Ă  Taimyo.

Nous avons commencé à enseigner le cours du dimanche le5 avril via Zoom. Keiko de 45 minutes: Warm-ups, Kata (Taimyo/Tensho/Diamond Eight) et une brÚve conversation aprÚs. Ce temps a été confortable pour se reconnecter, pratiquer des mouvements familiers et garder notre horaire hebdomadaire Shintaido actif.

Autour du1ermai , Connie m’a mentionnĂ© qu’il allait y avoir un Shintaido britannique en ligne Daienshu Juin 7-21st. Le format Ă©tait keiko dimanche avec Minagawa et Gianni, et au cours de la semaine, une pratique personnelle de Taimyo kata. Plusieurs keiko en petits groupes, chacun dirigĂ© par un instructeur. Comme mon premier Ă©vĂ©nement international a Ă©tĂ© un Shintaido Daienshu britannique en 1989, je me suis dit pourquoi pas?

Comme je le fais avant chaque Ă©vĂ©nement, j’ai commencĂ© mon plan pour rĂ©duire mon implication dans le gasshuku. J’avais des attentes limitĂ©es au sujet de Zoom keiko; l’horaire des keikos Ă©taient plus tĂŽt qu’annoncĂ©; Je ne pouvais pas m’entraĂźner pendant la semaine parce que j’étais de retour au travail, toutes sortes de variations sur mon angoisse habituelle prĂ©-gasshuku. En fait, j’ai dit Ă  Jim Sterling avant cet Ă©vĂ©nement, « si Gianni enseigne les pas, je vais demander un remboursement! »

Le premier keiko dimanche est venu et c’était vraiment quelque chose. Minagawa & Gianni enseignaient comme ils l’avaient toujours fait : Ă©chauffements, sauts de tachi, eiko dai, tenso, shoko, daijodan kirioroshi, taikimai et azora taiso, terminant avec soin de soi. Certains mouvements Ă©taient en main ouverte, d’autres avec le bokuto.

Ils n’enseignaient pas comme ils l’avaient toujours fait, mais ce qui se passait, Ă©tait un rĂ©el gasshuku keiko. La mĂ©thode d’enseignement Ă©tait familiĂšre : sensei dĂ©montre, sensei et les Ă©tudiants exĂ©cutent le mouvement une fois ensemble, puis les Ă©tudiants pratiquent individuellement tandis que sensei encourage, corrige et soutient.

Ensuite, se tenait une discussion: le ressenti du cƓur, un peu trop longtemps de « mercis » et des applaudissements. Une vraie discussion post-gasshuku!

Vient ensuite dimanche 6/14. Encore une fois, beaucoup d’élĂ©ments du premier keiko, progressant de la pratique des pas, puis Ă  un mouvement expansif. Et non, je ne voulais pas de remboursement. C’était incroyable ! Dans un trĂšs petit espace Gianni a enseignĂ© hangetsu, la pratique de marche, tenshingoso dai, tsuki Ă  de nombreux niveaux, conduisant Ă  tsuki se dĂ©plaçant librement. Dans mon petit salon, j’ai Ă©tĂ© transportĂ©.

Et pour le dernier keiko, Minagawa a commencĂ© le keiko avec Diamond Eight mouvement. Puis comme Gianni a enseignĂ© l’équilibre de la classe, il a prĂ©sentĂ© (nouveau pour moi) un kihon Ă  l’Ă©pĂ©e en utilisant des portions du Diamond Eight Cuts. J’étais tellement excitĂ© de me voir offrir de nouveaux mouvements pour pratiquer et apprendre!

AprĂšs le cours, nous avons eu une discussion finale, avec une photo de groupe – « plus les choses changent, plus ils restent les mĂȘmes. »

Pour Ă©valuer ces approches, j’examine Ă  la fois les points de vue des enseignants et des Ă©lĂšves. Plus important encore de la Daienshu, il fĂ»t extrĂȘmement rĂ©ussi parce que le sensei ne se limite pas lors de la prĂ©sentation des classes par Zoom. C’était essentiel. En tant qu’étudiant, j’ai eu une expĂ©rience plus positive et enrichissante quand je me suis concentrĂ© sur la rĂ©ception de l’enseignement tel qu’il a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©, et ne se concentrait pas sur la façon dont il Ă©tait diffĂ©rent de gorei que j’avais reçu avant. Dans les deux cas, le filtre Zoom a Ă©tĂ© supprimĂ©. Juste au moment oĂč j’ai oubliĂ© « Beginner’s Mind » il est venu Ă  l’avant-garde Ă  nouveau.

Mes réflexions sur ces approches de keiko:

Taimyo

Pratiquer un mouvement spĂ©cifique Ă  un moment prĂ©cis avec d’autres Ă  travers le monde m’a rappelĂ© la puissance de Shintaido. Nous savons comment nous dĂ©placer dans l’espace et le temps; cette capacitĂ© a amĂ©liorĂ© cette pratique. Je sentais les autres s’entraĂźner et ils ressentaient la mĂȘme chose. Le gorei que Pierre a dirigĂ© m’a reliĂ© Ă  Taimyo.

Gorei narratif: Les Ă©lĂšves Ă©coutent et se dĂ©placent verbalement instruit par sensei: « atteindre Ă  l’avant comme dans « E » puis en atteignant le niveau des yeux , ouvert Ă  « O » et puis expirer cercle en arriĂšre bas puis avant doucement, « O » pas trop Ă©levĂ© »

Cours du dimanche

Gorei visuel et audio : Les élÚves regardent et suivent, avec la présentation verbale et physique du mouvement par sensei.

SGB Daienshu

Encore une fois, ce qui a vraiment fonctionnĂ© au sujet du Daienshu, c’est que les enseignants ne se sont pas permis d’ĂȘtre limitĂ©s par Zoom. Ni Minagawa ni Gianni n’y ont fait rĂ©fĂ©rence, sauf pour des raisons techniques mineures. Ils nous ont permis de nous connecter, mais n’ont pas limitĂ© la connexion. Il Ă©tait Ă©galement clair qu’il y avait eu beaucoup de temps de rĂ©flexions consacrĂ©es Ă  la crĂ©ation d’un programme cohĂ©rent, vaste et intĂ©grĂ©.

Comme nous continuons en keiko virtuel, nous allons développer et affiner ces styles. Je suis passé par un découragement initial à un état trÚs enthousiaste au sujet des possibilités. Le Gorei comme un fil qui nous soulÚve et nous porte est en cours de redéfinition.

Aoki-sensei cite le code de MaĂźtre Koizumi Ă  la page 61 du livre du Shintaido:

« les arts martiaux doivent changer avec les exigences de chaque Ăąge, sinon ils ne sont d’aucune utilitĂ© pour le guerrier. »

YouTube Link – Sunday Zoom Keiko avec Sandra, Rob Gaston et Connie Borden


Shintaido Québec Septembre 2019

Shintaido Québec Septembre 2019

Par Dan Raddock et Mark Bannon

En septembre dernier (2019), Ito, MaĂźtre Instructeur et Shintaido QuĂ©bec ont accueilli une classe de MaĂźtre Shintaido Kenjutsu suivie d’un atelier Ă  de Shintaido mains ouvertes, comprenant des examens pour Shintaido Graduate et Shintaido Kenjutsu Shodan. Voici quelques notes et souvenirs Ă  partager.

La formation de master-class du vendredi comprenait plusieurs variantes de Diamond Eight Cut (mains ouvertes, avec Ă©pĂ©e), Shoden no kata, Chuden no kata pour les Ă©tudiants avancĂ©s, et une simulation d’examen.

L’atelier du samedi s’est ouvert avec un jumbi taiso (Ă©chauffement) dirigĂ© par Mark Bannon. L’échauffement a Ă©tĂ© suivi d’une discussion de groupe sur l’importance de la structure de jo-ha-kyu dans le taiso de jumbi et le keiko lui-mĂȘme. Jo-ha-kyu est un rythme qui commence lentement, en s’appuyant sur lui-mĂȘme, jusqu’à un crescendo. Le rythme permet au groupe de suivre plus facilement, de rester engagĂ© et de s’unir.

Plus tard, MaĂźtre Ito nous rappellera Ă  nouveau le rĂŽle important et la responsabilitĂ© du chef de l’exercice « Ă©chauffement », non seulement en accueillant des camarades de classe et en les prĂ©parant physiquement pour le keiko, mais en Ă©tant constamment Ă©veillĂ©s Ă  l’état de chaque membre de la classe, comme celle d’un Goreisha se prĂ©parant Ă  enseigner. Pleine conscience de l’environnement.

MaĂźtre Ito a ensuite dirigĂ© Eiko Dai pour redĂ©couvrir l’importance du fondamentale de cette pratique dans le Shintaido en gĂ©nĂ©ral, et plus particuliĂšrement, en soulignant la sĂ©quence Tenso to Shoko d’Eiko Dai qui apparaĂźt dans Tenshingoso, Diamond Eight Cut, Taimyo, Kiri-oroshi Kumite, etc.

HervĂ© et Mark ont ensuite pratiquĂ© Kiri Oroshi Kumite en examen simulĂ© devant le groupe avec l’accent sur Tenso Ă  Shoko, sĂ©quence de coupe en mouvement dans kiri-oroshi kumite. Un accent particulier a Ă©tĂ© mis sur l’invitation du partenaire, afin de crĂ©er le lever ensemble de Tenso, qui se transforme dans sa suite en Shoko (ensemble) – prenant soin du partenaire dans sa vulnĂ©rabilitĂ© dans la coupe kiri-oroshi (coupe profonde). Le mouvement devait progresser en crĂ©ant l’alternance des rĂŽles en dynamique (continuum).

Un autre thĂšme important de l’atelier Ă©tait Musoken, Ă©tat physique qui permet l’apprĂ©hension de l’invisible de l’attaque. MaĂźtre Ito a introduit une sĂ©rie d’exercices Ă  main vide, puis Ă  l’épĂ©e, en nous invitant Ă  explorer Musoken.

FidĂšle au rythme Jo-ha-kyu, nous avons commencĂ© lentement avec wakame taiso par derriĂšre. Nous avons ensuite Ă©largi l’impression avec la dynamique de quelqu’un poussant un panier (tsuki Ă  deux mains) lentement vers vous par derriĂšre. Comme crescendo, nous avons rĂ©pondu Ă  un Shintaido karatĂ©-tsuki, puis la coupe d’une Ă©pĂ©e / afin d’Ă©veliier la snesation de derriĂšre. MaĂźtre Ito a soulignĂ© l’importance d’utiliser tous ses sens pour « sentir » l’attaque. Et, mĂȘme si vous ĂȘtes incapable de rĂ©agir Ă  temps, maintenez toujours (ten-chi-jin) la droiture de la posture, de sa conscience pour rester dans l’instant.

Le dernier jour de l’atelier comprenait plus de pratique de Musoken en utilisant bokken et la pratique jumelĂ©e de mouvements kumite Ă©pĂ©e de shoden no kata – trois attaques de jodan tout en attaquant, trois coupes gedan tout en reculant, puis changer de rĂŽle pour crĂ©er kumite continue. L’atelier a Ă©tĂ© suivi par des examens graduĂ©s Shintaido pour Herve’ et Mark, et des examens Kenjutsu Shodan pour Dany, Bruno, Gail, Dan et Sarah.

Trois leçons / discours impromptus, de MaĂźtre Instructeur Ito ont Ă©tĂ© parmi les nombreux moments forts du rassemblement quĂ©bĂ©cois. Ces discours spontanĂ©s Ă©taient pleins de sens, de mĂ©taphore et d’histoire. Chacune de ces discussions explore les significations plus profondes qui sous-tendent les techniques fondamentales de Shintaido. Ils rĂ©vĂšlent les racines des techniques, ainsi que l’esprit/ voie qui transcende la technique.

Les discussions ont portées sur les sujets suivants :

  • Le sens des symboles du « dojo » et du sacrĂ© de l’espace, la crĂ©ation d’un espace sacrĂ© et comment ces concepts s’intĂšgre au jumbi taiso en dĂ©but de keiko
  • Le sens de Musoken – percevant l’invisible – l’importance dans le chemin Ă  cultiver cette sensibilitĂ©
  • Le chemin menant de Odachi Zanshin, position de base du karatĂ©-do Ă  Tenso/Shoko et de Tsuki Ă  Shoko; quant Ă  l’adoption du divin dans l’incorporation de son humanitĂ©; et le sens et l’importance de (Daijodan) Kiri Oroshi Kumite.

La fin de semaine s’est terminĂ©e par une cĂ©lĂ©bration de la vie Ă  la mĂ©moire de la Shintaidoiste montrĂ©alaise Anne-Marie Grandtner qui s’est tenue au Parc Victoria par un lundi matin ensoleillĂ© et lumineux.

Un merci spĂ©cial aussi Ă  Carole et Herve’ pour leur hospitalitĂ© Ă  faire de l’atelier quĂ©bĂ©cois un Ă©vĂ©nement chaleureux et accueillant.


Taimyo dans ces Temps

Taimyo dans ces Temps

par Stephen Billias

Le coronavirus est une terrible crise de notre Ă©poque. Cela a affectĂ© directement ma famille. Mon cousin germain Stephen Antonakos, un musicien de New York, alias Homeboy Steve, en est dĂ©cĂ©dĂ© il y a environ un mois. Un gars doux, drĂŽle, talentueux, Ă©nergique, il Ă©tait de tous les rassemblements de famille. Il nous manquera. Voici un lien vers son site Web, qui n’a pas Ă©tĂ© mis Ă  jour depuis sa mort:

http://www.homeboysteve.com/homeboysteve.com/Home.html

Des milliers meurent. Des millions sont au chĂŽmage. Le pays et le monde sont confrontĂ©s Ă  un avenir incertain. Il est possible qu’une dĂ©pression Ă©conomique complĂšte survienne, avec plus d’itinĂ©rance et de faim que jamais auparavant, et peut-ĂȘtre mĂȘme des troubles civils.

Et pourtant, un peu de bien est sorti de ce temps aussi. Les gens cherchent la connectivitĂ© dans leur isolement. L’air et l’eau du monde se sont quelque peu Ă©claircis en raison de la baisse de la production industrielle de produits chimiques polluants. Il y a eu moins de crimes et plus de bontĂ© entre les Ă©trangers. Pouvons-nous trouver un moyen de continuer et d’étendre ces rĂ©sultats positifs alors que le virus reculera ? Je l’espĂšre.

Le poĂšme ci-dessous n’est pas un haĂŻku. Bien qu’il suive le format traditionnel de trois lignes, 5-7-5 syllabe, il manque un kigo (« mot de saison ») qui est un Ă©lĂ©ment standard du haĂŻku japonais, comme une rĂ©fĂ©rence aux cerisiers en fleurs au printemps ou les feuilles tournant Ă  l’automne.

Ce n’est pas un haĂŻku. C’est une distillation de ce que j’ai ressenti en pratiquant Taimyo kata presque tous les jours sur la chaĂźne de radio Shintaido de l’instructeur gĂ©nĂ©ral Pierre Quettier. Tous les soirs Ă  17 h Heure de l’Est, je rejoins un groupe qui varie en taille, et nous faisons Taimyo ensemble en mĂȘme temps. D’une certaine maniĂšre, cette pratique quotidienne est une excroissance du rĂ©seau Taimyo du MaĂźtre Instructeur Ito sensei. Il aspire Ă  la mĂȘme idĂ©e, celle que si plusieurs personnes font le kata simultanĂ©ment partout dans le monde, cela pour guĂ©rir le monde. Pour moi, il a eu un fort effet calmant et centralisant. Comme Pierre le dit trĂšs poĂ©tiquement dans son gorei : «Tenez votre posture entre le Ciel et la Terre.»

Voici ce que j’ai Ă©crit la nuit derniĂšre aprĂšs avoir terminĂ© Taimyo kata:
Unifiié, néant
Ki-ichi-i, muso-i
Plein ou vide. MĂȘme.


Rediscovering Kyukajo: Pacific Shintaido Kangeiko 2020

Rediscovering Kyukajo: Pacific Shintaido Kangeiko 2020

By Derk Richardson

When Pacific Shintaido invited Master Instructor H.F. Ito to be the special guest instructor for the PacShin Kangeiko 2020, it was with a poignant sense of historical import. We knew, given Ito sensei’s plans to cut back on international travel from his home in France, that this was likely to be one of his last formal workshops in the San Francisco Bay Area. 

From a position of deep respect, the PacShin board—Shin Aoki, Cheryl Williams, and Derk Richardson—requested that Ito sensei define the curriculum theme for the two-day gasshuku, which was held at Marin Academy, San Rafael, on the Martin Luther King Jr. holiday weekend, Saturday and Sunday, January 18–19, 2020, with an additional workshop for advanced practitioners on Monday, January 20. Master Ito chose “Rediscovering Kyukajo.” His intention, he explained, was to share what he described as his “new appreciation” of the series of nine-plus techniques fundamental to classic Shintaido Kenjutsu practice.

 Asked to deliver remarks at the Sunday afternoon closing ceremony, Master Ito, true to his unpredictable nature, chose to deliver them during Saturday morning’s opening ceremony. He kept them brief. He eschewed long, nostalgic reminiscences, and quoted General Douglas MacArthur’s 1951 farewell speech to Congress: “Old soldiers never die; they just fade away.” 

Ito Taimyo
Ito Taimyo

But Master Ito did offer slightly lengthier introductory remarks to set a conceptual tone for the gasshuku. He showed us three styles of kanji representing the idea ten (“heaven” /怩)—the precise, formal, stroke-by-stroke kaisho calligraphy; the more flowing, semi-cursive gyosho approach; and the free-flowing sosho style. By “Rediscovering Kyukajo,” Ito sensei meant returning to—and finding new meaning in—the fundamental kaisho movements of Kyukajo. Many Shintaido kenjutsu practitioners have practiced Jissen-Kumitachi for so long that the flow of continuous kumite in a wakame-informed sosho style has become second nature. Ito sensei took us back to the original nature of Kyukajo as a way of reinvigorating and deepening our practice. 

Ichi - One
Ichi – One

Over the course of three keiko—Saturday morning, Saturday afternoon, and Sunday Afternoon—Master Ito led a dozen or so practitioners of mixed age and experience through the 14 Kyukajo techniques. Although kyu indicates that there are nine techniques, numbers three (sankajo), four (yonkajo), five (gokajo), eight (hachikajo), and nine (kyukajo) each have a basic and an advanced movement. During the general keiko on Saturday and Sunday, Master Ito taught ikkajo (one) through nanakajo (seven) and jumped over hachikajo (eight) to kyukajo (nine). He held over the more complex hachikajo for the Advanced Workshop on Monday. With different kumite partners during the three keiko, we repeated and refined our footwork and sword movements, and experienced how timing and ma are unique to different partner pairings. 

In addition to guiding us in rediscovering Kyukajo, Master Ito shared his renewed understanding of three elements that are basic to formal Kyukajo practice: It should be done with the straight sword, bokuto, designed by the founder of Shintaido, Master Aoki Sensei, rather than bokken; stepping sequences all end by drawing the feet into musubidachi stance; and each kumite begins with partners bowing to each other, drawing their swords into shoko position, lifting their swords in tandem into tenso, and returning together down to shoko. The partners repeat shoko-tenso and bow at the conclusion of kumitachi, as well. 

Beyond Kyukajo. On Sunday morning, with Robert Gaston serving as exam coordinator, Connie Borden as goreisha, and Ito sensei as examiner, Nicole Masters took her exam—and was the next day awarded her certificate—for Shintaido Kenjutsu Shodan. In the gap between the exam and the break for midday brunch, while Ito sensei and National Technical Council members retreated for exam evaluation, Lee Ordeman, visiting from Washington D.C., taught a fun and brisk mini keiko focused primarily on stepping practice. Between-keiko potluck brunches were hosted by Sandra Bengtsson and Robert Gaston (Saturday) and Jim and Toni Galli Sterling (Sunday). Michael Sheets was the videographer for the gasshuku and documented every step of Ito sensei’s teaching—both for posterity and for the eventual production of edited segments for study.

At the conclusion of the general Kangeiko on Sunday, PacShin presented Ito sensei with two gifts in gratitude for his teaching and invaluable contributions to the cultivation of Shintaido in the Bay Area over the past forty-six years—a beautiful bokuto/bokken cover stitched from upcycled fabrics by Nao Kobayashi, and a hard-bound book of historical photographs and written tributes from Shintaido practitioners who benefited from Master Ito’s teaching in the Bay Area. The true gifts, however, have moved in the other direction: They are the knowledge, wisdom, and practices, all of which carry over into everyday life, which Master Ito has bestowed on us all. 


Shintaido Kenjutsu Q & R avec Master H.F.Ito.

Shintaido Kenjutsu Q & R avec Master H.F.Ito.

Interview par Sarah Baker – Janvier 2020

Qu’est-ce que Shintaido Kenjutsu? 

Shintaido signifie « Nouvelle Voie du Corps », nous pourrions aussi l’appeler un art ou nouveaux mouvementx d’expression de la vie. Lorsque les gens entendent Shintaido, la syllabe Ă  la fin est Do, qui est gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©e pour les arts martiaux. Mais Shintaido est plus qu’un art martial. C’est un mouvement pour le dĂ©veloppement du potentiel humain.

Quelle est la diffĂ©rence entre le Kendo et le Kenjutsu (Judo et Jujutsu)? 

Kenjutsu signifie techniques de combat au sabre. Donc, Shintaido Kenjutsu reprĂ©sente l’expression de votre vie Ă  travers des techniques du sabre. Durant la pĂ©riode des samouraĂŻs au Japon, personne n’utilisait le mot kendo (ou judo d’ailleurs). Les termes Ă©taient kenjutsu et jujutsu, et ils faisaient rĂ©fĂ©rence Ă  des techniques de combat. Les mots Kendo et Judo sont entrĂ©s en vigueur lorsque le Japon a commencĂ© Ă  se moderniser, aprĂšs la restauration de Meiji vers 1865. Cela a marquĂ© la fin du style de vie des samouraĂŻs. Les gens n’Ă©taient plus autorisĂ©s Ă  prendre actes des questions de loi et d’ordre, Ă  se venger de leurs propres chef ; ces affaires Ă©taient dĂ©sormais traitĂ©es par la police et les tribunaux. Les techniques du sabre et les arts martiaux Ă©taient encore pratiquĂ©s, mais plutĂŽt comme une forme de sport ou d’entraĂźnement physique,  pratiquĂ©s dans des espaces semblables Ă  un gymnase. C’est Ă  ce moment que les termes kendo et judo sont devenus populaires

Kendo signifie littĂ©ralement « la voie du sabre » et Judo signifie littĂ©ralement « la voie de la flexibilitĂ© ». Bien que ces mots sonnent bien et que la pratique soit censĂ©e conduire Ă  l’illumination, ce type de keiko peut en fait devenir creux et inflexible lorsqu’il s’éloigne des exigences du champ de bataille. À sa base, le Shintaido est conçu pour nous faire vivre des interactions de vie et de mort sans avoir Ă  s’entretuer.

Quelle est la diffĂ©rence entre le karate et le kenjutsu de votre point de vue culturel ? 

Le karatĂ© est venu d’Okinawa, et en consĂ©quence, il comprenait beaucoup d’influences d’arts martiaux chinois parce qu’Okinawa a Ă©tĂ© occupĂ©e par la Chine et le Japon et Ă  diffĂ©rentes Ă©poques de l’histoire. Le Kenjutsu est totalement japonais et est affectĂ© par ce que nous appelons la «culture insulaire» du Japon, ce qui signifie qu’il a Ă©tĂ© relativement isolĂ© et peu influencĂ© par d’autres formes d’art martial. De plus, le Kenjutsu a des liens Ă©troits avec le Zen, qui est la forme du bouddhisme  suivie par de nombreux samouraĂŻs japonais.

Le karatĂ© a de façon caractĂ©ristique dĂ©veloppĂ© les katas, pratiquĂ©s individuellement. Le kihon est pratiquĂ© Ă  l’unisson avec un groupe, et le kumite, pratiquĂ© avec un partenaire. Traditionnellement en KenjutsuKihon et Kata sont pratiquĂ©s individuellement, et non pas Ă  l’unisson.

Parce que le karatĂ© a des exercices de groupe, MaĂźtre Aoki a pu dĂ©velopper le Goreijutsu, des techniques pour exĂ©cuter le gorei. C’est l’un des points forts du KaratĂ©, de par son influence chinoise.

Le karatĂ© est une relation horizontale, c’est trĂšs pratique pour le combat traditionnel. Les instructeurs ne sont pas responsables du dĂ©veloppement spirituel de leurs Ă©lĂšves. Le Kenjutsu a une grande composante verticale – intellect-corps-esprit –  l’instructeur a la responsabilitĂ© de dĂ©velopper ces trois aspects chez ses Ă©lĂšves.

D’oĂč vient Kyu-Ka-Jo Kumitachi

Dans Shintaido : un nouvel art du mouvement et de l’expression de la vie (1982), MaĂźtre Aoki a dĂ©clarĂ© que Kyu-Ka-Jo Kumitachi venait de MaĂźtre Inoue Hoken, qui Ă©tait le fondateur de Shinwa Taido. J’ai entendu une rumeur selon laquelle MaĂźtre Inoue Ă©tait de la lignĂ©e d’Itto Ryu Kenjutsu, et MaĂźtre Ueshiba Ă©tait de la lignĂ©e de Shinkage Ryu Kenjutsu. Je crois que Kyu-Ka-Jo Kumitachi est issu de la tradition Itto Ryu. Cela signifie que les pratiquants de Shintaido ont de la chance, parce que nous avons accĂšs, via notre keiko, Ă  la pratique traditionnelle Itto Ryu.

Qu’est-ce que Jissen Kumitachi

Le concept original de Jissen Kumitachi est venu d’une Ă©quipe / projet composĂ©e de MaĂźtre Okada, MaĂźtre Minagawa et moi. Kyu-Ka-Jo Kumitachi est un excellent vĂ©hicule de dĂ©veloppement spirituel et d’harmonisation corps-esprit, mais ce n’est pas nĂ©cessairement trĂšs pratique en termes de technique de sabre. À ce moment-lĂ , j’avais Ă©tudiĂ© le Shin Kendo avec Master Obata Ă  Los Angeles et, en raison de son expĂ©rience en AĂŻkido, je portais beaucoup d’influence du Shinkage Ryu. Nous avons donc pu partager tous les trois des points forts de Shinkage Ryu dans notre travail avec Jissen Kumitachi. Le mot jissen peut s’Ă©crire de deux maniĂšres diffĂ©rentes en japonais: 漟 戊 et 漟 è·”. La prononciation est la mĂȘme, mais la premiĂšre signifie «pour les combats pratiques» et la seconde signifie «pour la vie pratique». Nous avons pu intĂ©grer la sagesse mixte de Shinkage Ryu et Itto Ryu dans Jissen Kumitachi.

Quelle est la différence entre Bokuto et Bokken ?

Dans le monde des arts martiaux, les termes bokuto æœšćˆ€ et le bokken 朚 扣 disent la mĂȘme chose. Les deux signifient « Ă©pĂ©e en bois ». Mais en Shintaido, nous faisons une distinction: le bokuto est une Ă©pĂ©e droite en bois et le bokken est courbĂ©. Nous recommandons d’utiliser un bokuto lorsque vous pratiquez le Kyu-Ka-Jo Kumitachi et d’utiliser un bokken pour Jissen Kumitachi.

Plus prĂ©cisĂ©ment, la pratique originale et formelle du bokuto a Ă©tĂ© conçue par MaĂźtre Aoki. Il croit que la forme de bokuto peut naturellement aider les pratiquants Ă  ressentir l’Ă©nergie verticale Ten-Chi-Jin lorsqu’ils font Tenso. Le Shintaido Kenjutsu (par exemple Kyu-Ka-Jo Kumitachi) est censĂ© ĂȘtre pratiquĂ© avec un bokuto (Ă©pĂ©e droite en bois).

Le Shintaido Kenjutsu (par exemple Jissen Kumitachi) est censĂ© ĂȘtre pratiquĂ© avec le bokken (Ă©pĂ©e en bois incurvĂ©e). Et dans les deux cas, il est trĂšs important d’Ă©tudier et d’expĂ©rimenter les techniques et la philosophie de Tenso et Shoko lorsque vous ĂȘtes un dĂ©butant Shintaido.

Quelle est la diffĂ©rence entre Kirikomi and Kiriharai ?

Voir Hiroyuki Aoki, Shintaido : un nouvel art du mouvement et de l’expression de la vie (1982), p 46-47 et p 70-73.

Qu’est-ce que le Toitsu Kihon ?

Voir Hiroyuki Aoki, Shintaido : un nouvel art du mouvement et de l’expression de la vie (1982), p 88-89.

Quelle est la relation entre MaĂźtre Egami, MaĂźtre Inoue, MaĂźtre Funakoshi et MaĂźtre Aoki? 

Voir le parchemin de Tomi Nagai-Rothe sur notre hĂ©ritage de trois maĂźtres, créé dans les annĂ©es 1990. 

Quel est votre aperçu de l’histoire de Shintaido en tant que courant de conscience ? 

Karaté Shotokai ~ Karaté Egami ~ Karaté Rakutenkai ~ Découverte de Kaisho-Ken ~ Shintaido (Toitsu-kihon) ~ Découverte de Tenshingoso & Eiko ~ Sogo-Budo ~ Shintaido-Bojutsu / Karaté ~ Yoki-Kei Shintaido ~ Shintaido comme potentiel humain en mouvement.

Qu’est-ce que Shintaido Kenjutsu pour vous ? 

Le travail d’une vie, la conclusion de ma formation continuelle en Shintaido, un cristal / reflection de Kaiho-Kei Shintaido, Yoki-Kei Shintaido, Shintaido Bojutsu et Shintaido Karate.

Quelle est votre recommandation Ă  ceux qui veulent commencer Ă  Ă©tudier le Shintaido Kenjutsu ? 

Si vous ĂȘtes un dĂ©butant, vous devez d’abord Ă©tudier le Shintaido Daikihon : en particulier, Tenshingoso, Eiko et Hikari / Wakame (Ă©tape 1). AprĂšs cela, Toitsu Kumite utilise le kaishoken (Ă©tape 2). Ensuite, vous pouvez dĂ©marrer Kyukajo Kumitachi (Ă©tape 3), puis Jissen Kumitachi (Ă©tape 4).

Si vous avez dĂ©jĂ  de l’expĂ©rience avec un autre art martial, en particulier liĂ© au Kenjutsu, vous pouvez sauter Ă  Jissen Kumitachi (Ă©tape 4), et si vous aimez, vous pouvez ensuite Ă©tudier Kyukajo Kumitachi aussi. Et si vous voulez vraiment comprendre la discipline en profondeur, vous finirez Ă©galement par Ă©tudier le Daikihon (Ă©tapes 1 et 2).

Appendix

Avez-vous Ă©tudiĂ© d’autres art martiaux en parallĂšle du Shintaido?

Je n’ai jamais rejoint ou appartenu Ă  aucun autre dojo d’arts martiaux, mais j’ai fait six mois de formation au Aikido Headquarters (siĂšge principal) au Japon en 1970. C’Ă©tait juste aprĂšs que MaĂźtre Aoki ait terminĂ© le Daikihon, et juste aprĂšs le dĂ©cĂšs de MaĂźtre Ueshiba. MaĂźtre Aoki Ă©tait prĂȘt Ă  sortir du « monde Egami » et il m’a envoyĂ© au siĂšge de l’Aikido pour voir Ă  quel point ce qu’il m’avait enseignĂ© Ă©tait vraiment pratique, et aussi pour comprendre quel Ă©tait l’hĂ©ritage de MaĂźtre Ueshiba – ses points clĂ©s secrets (en japonais, nous disons: « DĂ©couvrir ce qui est Ă©crit sur sa pierre tombale »). MaĂźtre Aoki ne m’a pas dit combien de temps j’y serais, alors j’ai supposĂ© que ça pourrait durer un an ou plus. Chaque soir, je rentrais Ă  la maison et il me demandait ce que j’avais Ă©tudiĂ©. Je m’intĂ©ressais de plus en plus Ă  l’AĂŻkido et j’Ă©tais entourĂ© de gens qui avaient Ă©tudiĂ© avec MaĂźtre Ueshiba, mĂȘme si je ne l’avais jamais rencontrĂ© moi-mĂȘme. J’Ă©tais vraiment flexible Ă  cause de tous mes keiko durs Ă  ce moment-lĂ , donc leurs clefs de bras ou poignets ne fonctionnaient pas sur moi (je ne leur ai pas dit, bien sĂ»r, j’Ă©tais respectueux), et mon tsuki Ă©tait vraiment solide, donc Je savais que je pouvais les frapper Ă  tout moment (mais je ne l’ai pas fait bien sĂ»r, j’Ă©tais respectueux). Je travaillais avec un homme plus ĂągĂ©, pas un instructeur, et je l’attaquais doucement, mais une fois que je l’ai attaquĂ© fortement sans avertissement, et soudain je me suis retrouvĂ© par terre ! AprĂšs cela, je suis devenu beaucoup plus respectueux envers l’Aikido. Quand j’ai racontĂ© cette histoire Ă  MaĂźtre Aoki, il a dit: « D’accord, vous n’avez plus besoin d’y aller. » Je pense que MaĂźtre Aoki collectionnait des techniques d’Aikido Ă  travers moi, mais il a probablement reconnu que j’Ă©tais devenu plutĂŽt fier de moi, alors il m’a probablement envoyĂ© au dojo d’Aikido pour apprendre un peu d’humilitĂ© et de respect envers les autres arts martiaux.

Peu de temps aprĂšs, j’ai Ă©tĂ© nommĂ© Doshu (MaĂźtre Instructeur) en 1988 Ă  Tanzawa, au Japon. MaĂźtre Aoki disait que puisque j’Ă©tais MaĂźtre Instructeur, je devais aller Ă©tudier le Tameshigiri (techniques de coupe rĂ©elles) auprĂšs de MaĂźtre Toshishiro Obata. Il avait Ă©tĂ© le champion du Tameshigiri au Japon pendant cinq ans avant de s’installer Ă  Los Angeles vers 1985. 

MaĂźtre Obata Ă©tait encore nouveau aux États-Unis lorsque je l’ai rencontrĂ© pour la premiĂšre fois en 1989. Il Ă©tait l’un des meilleurs disciples de Gozo Shioda qui Ă©tait 10e Dan en AĂŻkido. (Je pense qu’il a Ă©tudiĂ© directement auprĂšs de MaĂźtre Ueshiba.) Il Ă©tait le fondateur du Yoshinkan Aikido, une Ă©cole d’Aikido rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre extrĂȘmement pratique et trĂšs difficile.

Starting in 1989, I studied with Master Obata three or four times a year, about a week at a time, for three years. I thought I was there to learn test cutting, but I ended up also practicing Yoshinkan Aikido and Kenjutsu. At that point he called his style Toyama-Ryu Battojutsu, which was the kind of training that was taught to Japanese Army officers during wartime. Very practical – scary practical, actually ! In Los Angeles, Master Obata had a small Aikido dojo, but his teaching was so demanding that he was not very successful with his dojo. When I first started to study with him, he didn’t speak English very well, and was very frustrated with his American students. He complained, “They have no guts, no manners, and no concentration !” Of course, I know how to study from Japanese masters, so he shared a lot with me. It was like a brain dump – all of his frustration, but all of his technical skills in Aikido and Kenjutsu, too. He taught me a lot, but he was very tough on me – I would be black and blue all over after working with him for a week. He would whack me with his practice stick whenever I left an opening. We were practicing kata, and from his perspective he wasn’t hitting me – he was teaching me. But he couldn’t treat his American students like that because they would sue him. And Master Aoki had introduced me to him as a 20-year practitioner and his best student. So, he was very generous, but also very challenging. And, of course, this wasn’t kendo with a lot of armor – we didn’t have any kind of protection. I guess I had become proud again ! So, this was a good lesson, too. 

À partir de 1989, j’ai Ă©tudiĂ© avec MaĂźtre Obata trois ou quatre fois par an, environ une semaine Ă  la fois, pendant trois ans. Je pensais que j’Ă©tais lĂ  pour apprendre au Test de Coupe, mais j’ai fini par pratiquer l’Aikido Yoshinkan et le Kenjutsu. À ce moment-lĂ , il appelait son style le Toyama-Ryu Battojutsu, qui Ă©tait une formation enseignĂ©e aux officiers de l’armĂ©e japonaise pendant la guerre. TrĂšs pratique – pratique effrayante, en fait !! À Los Angeles, MaĂźtre Obata avait un petit dojo d’Aikido, mais son enseignement Ă©tait si exigeant qu’il n’avait pas beaucoup de succĂšs avec celui-ci. Quand j’ai commencĂ© Ă  Ă©tudier avec lui, il ne parlait pas trĂšs bien anglais et Ă©tait frustrĂ© de ses Ă©tudiants amĂ©ricains. Il se plaignait: «  Ils n’ont pas de tripes, pas de maniĂšres et pas de concentration! Â» Bien sĂ»r, j’avais Ă©tudier auprĂšs de maĂźtres japonais, alors il a beaucoup partagĂ© avec moi. C’Ă©tait comme une fuite de cerveau Ă  cerveau – toute sa frustration, mais aussi toutes ses compĂ©tences techniques en AĂŻkido et Kenjutsu se transferait. Il m’a beaucoup appris, mais il a Ă©tĂ© trĂšs dur avec moi – j’étais couvert de noir et bleu partout sur le corps aprĂšs avoir travaillĂ© avec lui pendant une semaine. Il me frappait avec son bĂąton d’entraĂźnement chaque fois que je laissais une ouverture. Nous pratiquions le kata, mais de son point de vue, il ne me frappait pas – il m’enseignait. Il lui Ă©tait impossible de traiter ses Ă©tudiants amĂ©ricains comme ça parce qu’ils l’auraient poursuivi ! Et MaĂźtre Aoki m’avait prĂ©sentĂ© Ă  lui comme un pratiquant de 20 ans d’expĂ©rience et comme son meilleur Ă©lĂšve. Il Ă©tait donc trĂšs gĂ©nĂ©reux, mais aussi trĂšs difficile. Et, bien sĂ»r, ce n’Ă©tait pas du kendo avec beaucoup d’armure – nous n’avions aucune sorte de protection. Je suppose que j’Ă©tais redevenu fier
 C’Ă©tait donc aussi une bonne leçon !

Interview par Sarah Baker. Sarah est nĂ©e aux Bahamas (1965) de parents amĂ©ricains. Elle est retournĂ©e au Rhode Island en 1966 et a dĂ©mĂ©nagĂ© au Massachusetts en 1969. Elle est soignante et praticienne certifiĂ©e Touch Pro depuis 2003. Elle dĂ©tient une 2e dan en Aikido, examinĂ© par Don Cardoza (Aikido 5-dan), fondateur et instructeur en chef du Wellness Resource Center, North Dartmouth, MA. en 2011. Elle dĂ©tient un Shintaido Kenjutsu 1e dan examinĂ© par H. F. Ito Ă  l’atelier de Doshokai, septembre 2019. Elle rĂ©side actuellement Ă  Sarasota, en Floride. Elle agit en tant que chef de projet, Shintaido of Americavideo, projet d’archives de documentation.


Boh de James Cumming

Boh de James Cumming

par Stephen Billias

James Cumming, un praticien de longue date Shintaido de l’Angleterre vit maintenant Ă  Brattleboro, Vermont, m’a donnĂ© son bohe (personnel de six pieds) et m’a demandĂ© de trouver une nouvelle maison pour elle. Cet objet est un trĂ©sor. Il est fait de chĂȘne japonais, ce qui est difficile ou impossible d’obtenir plus. Le boh est probablement quarante ans et dans un Ă©tat magnifique, toujours droit et dĂ©gageant pas d’éclats. Il fait partie d’un lot qu’Aoki-sensei a apportĂ© du Japon pour le deuxiĂšme Shintaido International.

Il est livré dans une belle couverture en tissu, décorée avec des images colorées de grues. Le tissu est du Japon et fabriqué en Angleterre.

En outre, le boh est imprĂ©gnĂ© de James Cumming merveilleux esprit Shintaido. J’ai fait la renommĂ©e de James et de sa femme Vangie dans les annĂ©es qui ont suivi le dĂ©mĂ©nagement de Bela et de l’Est. Vous pouvez consulter leur site Web, Paths to the End. Cette photo de James lors d’une sortie de fauconnerie provient de ce site. J’aimerais faire de tout ce que nous faisons avec le boh un hommage au dĂ©vouement de longue date de James Ă  Shintaido et un merci Ă  lui pour le don.

Je suis Ă  la recherche d’idĂ©es crĂ©atives pour ce qu’il faut faire avec ce merveilleux morceau de bois. Par exemple, nous pourrions avoir une vente aux enchĂšres pour amasser des fonds pour Shintaido. Si j’étais un commissaire-priseur, je pourrais dĂ©finir la valeur initiale de ce boh Ă  150 $, mais il n’a pas de prix. Ou quelqu’un pourrait nommer un candidat particuliĂšrement mĂ©ritant qui a besoin d’un boh. Que pourrions-nous en faire d’autre ? S’il vous plaĂźt poster vos idĂ©es comme des commentaires Ă  cette entrĂ©e de blog. Je vais les lire, et j’espĂšre que d’autres personnes le feront aussi, et nous dĂ©ciderons quoi faire de ce beau bohe.

Merci!